Fw: soc.culture.haiti - 4 new messages in 4 topics - digest

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Date: Mon, 05 Apr 2010 07:02:05
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Subject: soc.culture.haiti - 4 new messages in 4 topics - digest


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TOPIC: Proposition d'un marché Commun entre Cuba, Haïti et la République
Dominicaine
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Date: Sat 3 Apr 2010 16:10
From: "Moss M. Jack"


Proposition d'un marché Commun entre Cuba, Haïti et la République
Dominicaine

Par Kenny Bastien*.

Samedi 3 Avril 2010


*Le Docteur Kenny Bastien est le Président directeur général de
l'Union pour la Mobilisation Patriotique Permanente(UMPP),une
organisation qui entend travailler à la creation d'une Haiti moderne
et prospere..Il est un ami du blogue Haitianpoliticsforum.blogspot.com

La communauté internationale a fini par accepter le fait regrettable
que l'actuel gouvernement haïtien dirigé par Son excellence René
Préval n'est pas à la hauteur de sa tache et ne peut, par manque
d'intégrité et de compétences, gérer les fonds qu'ils ont l'intention
de débloquer en vue de la relance de la nation haïtienne. Le cancer de
la corruption a atteint tous les échelons du gouvernement. Les
sinistrés du 12 janvier sont livrés à eux-mêmes, malgré la présence
des organisations non gouvernementales désireuses de contribuer au
redressement de leur condition. Le gouvernement de son Excellence Mr.
René Préval affiche une incompétence exécrable et insoutenable. La
nation est frappée de stupeur face au cynisme criminel des dirigeants
haïtiens. Les meurtres programmés et le vol institutionnalisé qui ne
s'embarrassent plus d'aucune pudeur,gangrenent toutes les instances
gouvernementales et chacun de leurs membres qui,tot ou tard meritent
d' etre investigués pour crimes contre l'humanité, de droit commun et
détournement des fonds de l'Etat haïtien.

Il est rapporté que son Excellence Mr Rene Préval, ancien boulanger
de son état, dispose actuellement d'une fortune de plus de 300
millions de dollars. Les autres membres du gouvernement qui
mangeaient de la vache enragée, avant d'accéder aux sphères du
pouvoir, forts de leur impunité, ne résistent même plus à
l'ostentation des signes extérieurs de richesse, alors que leurs
cousins et cousines des provinces et de la capitale, croupissent dans
une fange infrahumaine et une misère indescriptible juxtaposées sur
fond d'apocalypse.


On retrouve le boulanger en Equateur, montrant ses dents au monde,
au lendemain même du drame qui a livré à la rue et aux intempéries des
milliers d'haïtiens qui n'ont rien ni à boire ni à manger. Il
semblerait que plus la situation se détériore, plus cela convient aux
hommes du pouvoir. Ils en font l'argument de leurs rapines et de
leurs confiscations. Ils ont décrété qu'une Haïti misérable et aux
abois fait mieux leur affaire. Ils savent qu'il ne leur reste plus
que quelques mois avant l'échéance de leur spectacle ignoble et
lamentable, et s'imaginent qu'ils vont se retirer de la scène pour
jouir tranquillement du fruit de leurs incompétences et de leur
indécence. Ils se trompent. Préval et ses acolytes seront poursuivis
par l'Etat haïtien.

Ils ne se rendent pas compte que le monde a changé autour d'eux.
Haïti n'évolue plus en vase clos sous la coupe de dictateurs incultes
et barbares qui décident que la terreur, les viols, le vol et le crime
constituent les meilleures recettes de gouvernance. L'agroéconomie a
fait de la terre un grand village.

La catastrophe du 12 Janvier et la crise mondiale suscitent une prise
de conscience aiguë de l'étroite interdépendance des Etats et des
nations du globe, démontrent qu'il est devenu inacceptable, inhumain
et honteux qu'aux portes de la nation la plus puissante et la plus
riche du monde, agonise dans un décor médiéval, une république dont
les prouesses historiques illustraient jadis la conquête de la
liberté, cette vertu supérieure qui distingue l'homme de la bête.

Haïti doit par la force des contingences échapper à la spirale
infernale du sous-développement. Haïti doit se mettre debout. Il
faudra pour cela faire preuve de créativité et d'audace.

Pourquoi ne pas créer avec Cuba et la république Dominicaine un
espace libre de circulation de biens et de personnes qui permettrait
la résorption de nos différences , de nos retards et de nos
handicaps ,et la complémentarité de nos ressources pour une
accélération de notre croissance économique, industrielle et
technologique?

Nous pourrions créer un modèle communautaire à l'image du BENELUX que
nous appellerions les Etats du HACUDOR (Haiti, Cuba et République
Dominicaine)

Une telle initiative aura le mérite de préserver l'identité nationale
de chacun des Etats, leur souveraineté et leur intégrité territoriale
en même temps qu'une mise en commun des ressources respectives devant
assurer leur développement économique en un temps record. La
République Dominicaine échappera de cette manière au mirage trompeur
du tourisme aliénant,un marché extremement vulnérable et volatile,que
n'importe quelle catastrophe naturelle ou épidémie peut terrasser.
Haïti émergerait de sa torpeur et sa diaspora reviendrait plus
facilement pour participer à ce nouveau marché dynamique et prometteur
qui renforcerait les échanges avec le Panama,leVénézuela et les autres
pays de la région. Cuba accéderait au marché du monde libre sans une
autorisation spéciale du géant du Nord.

Le monde se mettrait à changer bien vite autour de nous.Qu'attendons-
nous pour passer à l'action?

Link: www.Haitianpoliticsforum.blogspot.com






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TOPIC: HAITI-- Séisme-- Sommaire de l'aide humanitaire de l'ACDI
http://groups.google.com/group/soc.culture.haiti/t/823bd452bb79bf20
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== 1 of 1 ==
Date: Sun 4 Apr 2010 07:01
From: Annette


Message reçu :
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Séisme en Haïti : Sommaire de l'aide humanitaire de l'ACDI

Détails sur les premiers 85 M$

Dans les jours suivant le séisme qui a frappé Haïti, le Canada a
fourni à la population haïtienne 85 millions de dollars en aide
humanitaire par l'entremise de l'ACDI.*
Cette aide a été acheminée par des partenaires humanitaires nationaux
et internationaux.

En plus des efforts décrits ci-dessous, l'ACDI travaille en étroite
collaboration avec ses partenaires et le gouvernement haïtien afin
d'évaluer correctement les besoins sur le terrain et de fournir une
assistance à plus long terme au moyen du Fonds d'aide aux victimes du
séisme en Haïti.

Annonce de financement
Partenaire/Description
Financement
Activités

5 000 000 $

Annoncé le 13 janvier 2010
Appel de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge
et du Croissant-Rouge
2 000 000 $
Services d'approvisionnement en eau, d'assainissement et de santé

Réserves d'urgence financées par l'ACDI (stocks et frais d'expédition
-- montant initial)
1 700 000 $
Abris, trousses d'hygiène et trousses de cuisine

Hôpital de la Croix-Rouge (Canada-Norvège) à Port-au-Prince
800 000 $
Interventions médicales et chirurgicales sûres grâce au déploiement
rapide d'un hôpital de campagne

CANADEM -- déploiement d'experts pour aider les Nations Unies
500 000 $
Déploiement de deux experts canadiens dans le cadre de la mission de
l'Équipe de réserve des Nations Unies chargée de l'évaluation et de la
coordination en cas de catastrophe

Total partiel
5 000 000 $


80 000 000 $

Annoncé le 19 janvier 2010
Programme alimentaire mondial
39 000 000 $
Aide alimentaire d'urgence à 2 millions de personnes, soutien
logistique et transport aérien

UNICEF
15 000 000 $
Interventions dans les domaines de la santé, de la nutrition, de la
protection, de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement

Organisation internationale pour les migrations
3 000 000 $
Abris de base pour loger la population déplacée

Organisation mondiale de la santé/Organisation panaméricaine de la
santé
1 500 000 $
Évaluations rapides de l'état de santé, détection précoce des
maladies, surveillance des conditions d'approvisionnement en eau et
d'assainissement

Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies
750 000 $
Coordination des activités d'aide humanitaire menées par des
organismes locaux et internationaux

Fonds des Nations Unies pour la population
500 000 $
Soutien médical, juridique et psychosocial pour les femmes et les
filles vulnérables

Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies
250 000 $
Coordination de la sécurité

Total partiel -- Nations Unies
60 000 000 $


Hôpital de la Croix-Rouge (Canada-Norvège)
2 000 000 $
Interventions médicales et chirurgicales sûres grâce au déploiement
rapide d'un hôpital de campagne

Vision mondiale
1 500 000 $
Abris d'urgence, articles non alimentaires, approvisionnement en eau,
services d'assainissement et protection des personnes vulnérables

Centre d'étude et de coopération internationale
900 000 $
Trousses non alimentaires de première nécessité incluant des articles
de cuisine, trousses d'hygiène et comprimés pour purifier l'eau

Aide à l'enfance
2 100 000 $
Approvisionnement en eau, trousses d'hygiène et espaces protégés pour
les enfants

Oxfam-Québec
1 000 000 $
Approvisionnement en eau, assainissement, abris et articles non
alimentaires

CARE
1 500 000 $
Approvisionnement en eau, trousses d'hygiène, abris de base et
articles non alimentaires pour 25 000 personnes

Médecins du Monde
1 000 000 $
Services médicaux de base pour les personnes blessées ou malades

Réserves d'urgence financées par l'ACDI (stocks et frais d'expédition)
1 500 000 $
Abris, trousses d'hygiène et trousses de cuisine

Total partiel -- ONG et Croix-Rouge canadienne
11 500 000 $


Appel de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge
et du Croissant-Rouge
8 500 000 $
Services d'approvisionnement en eau, d'assainissement et de santé

Total partiel -- Fédération internationale des Sociétés de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge
8 500 000 $


Grand total

85 000 000 $





* À cette somme s'ajoutent les dons recueillis auprès des Canadiens,
qui ont généreusement appuyé des centaines d'organisations non
gouvernementales canadiennes apportant une aide humanitaire immédiate
aux sinistrés. L'honorable Beverley J. Oda, ministre de la Coopération
internationale, avait annoncé que le Canada verserait une somme
équivalente aux dons faits par les particuliers à des organismes de
bienfaisance canadiens enregistrés. À cette fin, un fonds a été créé
pour aider les organismes admissibles à offrir une aide humanitaire
aux victimes du séisme qui a secoué Haïti le 12 janvier, ainsi qu'à
mener des activités de rétablissement rapide dans ce pays.







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TOPIC: HAITI-- Après séisme-- Tristes retrouvailles
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Date: Sun 4 Apr 2010 07:02
From: Annette


Message reçu :
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Haïti: des familles refusent de reprendre leurs enfants éloignés par
le séisme

De Mike Melia (CP) – Il y a 20 heures

PORT-AU-PRINCE — Les associations qui oeuvrent à retrouver les
familles des enfants que le tremblement de terre a isolés en Haïti
sont souvent confrontées à des proches qui ne veulent pas reprendre
ces petits faute d'argent pour les faire vivre.

Elles ont déjà trouvé 700 enfants qui ont été séparés de leur famille
par le séisme du 12 janvier. Retrouver les parents est ardu, surtout
pour les plus jeunes enfants qui ne peuvent donner de numéro de
téléphone ou d'adresse. D'autant que les secousses meurtrières ont
déplacé des centaines de milliers d'habitants, qui survivent
maintenant dans des camps de fortune.

Souvent, le travail pour retrouver la trace des parents ou des tuteurs
ne débouche pas sur les joyeuses retrouvailles espérées.

L'ONG américaine World Vision, l'une des cinq organisations
internationales qui remplissent cette mission, a retrouvé les familles
de 12 des 300 enfants dont elle s'occupe. Cinq ont repris leur petit
mais les sept autres ont refusé.

"Nous voyons bien que les conditions de vie des parents sont loin
d'être idéales. Mais nous avons été choqués d'apprendre que les
parents ne les avaient pas recherchés ou qu'ils ne s'attendaient pas à
ce qu'ils reviennent", confie Noah Ochola, qui dirige le programme
Enfants en situations d'urgence à World Vision.

Lundi, une équipe a découvert Ana, une fillette de neuf ans, dans un
orphelinat en partie effondré à Tabarre, à la périphérie nord de Port-
au-Prince. Elle a un érythème sur le visage et le corps, qui n'est pas
traité, et elle dort avec 17 autres enfants sous une tente fabriquée à
partir de draps.

La fillette a expliqué à Mario Marcellus, un travailleur social
haïtien employé par World Vision, qu'elle voulait retourner vivre avec
sa demi-soeur adulte. Le problème, souligne la directrice de
l'orphelinat, Idalia Suprême, c'est que c'est cette soeur qui l'a
déposée là. "Elle l'a amenée ici parce que les temps sont durs", dit-
elle en montrant les maisons en ruines alentour.

La mère d'Ana est morte quand elle était petite. Son père, qui
n'habite pas loin, est venu lui rendre visite et s'est plaint que sa
fille n'avait pas sa place dans un orphelinat mais il n'a proposé
aucune autre solution, rapport Mme Suprême.

Mario Marcellus a retrouvé la demi-soeur dans un bidonville où elle
tente d'élever ses deux propres enfants. La convaincre de reprendre
Ana? "Ca va être difficile", soupire le travailleur social.

Le tremblement de terre n'a fait qu'amplifier un phénomène
préexistant. Avant le séisme déjà, la plupart des 50.000 enfants
vivant dans des orphelinats haïtiens avaient encore au moins un parent
en vie, selon Andy Brooks, chef de la protection de l'enfance à
l'UNICEF.

Jusqu'à 250.000 autres étaient des "restaveks" (reste avec, en
créole), des enfants envoyés dans des familles plus aisées pour
travailler en l'échange du gîte et du couvert - et parfois d'une
scolarisation. Quasi-esclaves, ils subissent souvent des mauvais
traitements.

Même dans les situations catastrophiques engendrées par le séisme, les
organisations humanitaires estiment que la meilleure protection pour
les enfants consiste à rester au sein de leur famille. S'en tenant à
ce principe immuable, elles ont mis au point des stratégies pour
convaincre les tuteurs récalcitrants.

Elles exhortent les parents à postuler au programme "travail contre
nourriture" de l'ONU. Pour que les enfants soient moins perçus comme
une charge, elles les renvoient chez eux avec des sacs de riz, des
sandales, du dentifrice et de l'huile. World Vision verse aussi entre
60 et 150 dollars en liquide (entre 45 et 110 euros), en fonction du
nombre d'enfants dans la famille. "Ca leur donne le temps de
réfléchir", explique Noah Ochola.

Parfois, la plus petite aide peut faire la différence.

Ramsey Ben-Achour, qui dirige la branche haïtienne de Heartland
Alliance, l'une des cinq organisations qui travaille sous l'égide de
l'UNICEF, se souvient d'un père de quatre enfants. Son épouse était
morte dans le tremblement de terre et leur maison s'était effondrée.
Deux de ses enfants étaient soignés dans un hôpital de campagne et au
début, il ne voulait pas les reprendre.

"Il pensait leur donner une vie meilleure en les laissant là", se
rappelle M. Ben-Achour. "Mais ce qui se passe en réalité, c'est qu'ils
deviennent des enfants des rues, essayant de laver des voitures,
rejoignant des gangs ou étant exploités sexuellement".

Lorsque l'association lui a donné deux matelas, des toiles de tente et
des rations alimentaires, le père a accepté de reprendre ses enfants.

Copyright © 2010 The Canadian Press. Tous droits réservés.







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TOPIC: Haïti: Pâque entre foi, résignation et désespoir
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Date: Sun 4 Apr 2010 13:11
From: Annette


Dimanche, 4 avril 2010 15:30
Radio Métropole

Haïti: Pâque entre foi, résignation et désespoir


Pays très pieux, Haïti a suspendu une grande partie de ses activités
depuis jeudi soir, y compris au sein des organisations internationales
chargées de la reconstruction, pour permettre aux chrétiens de se
recueillir. «C'est différent aujourd'hui, parce qu'il y a pas mal
d'entre nous qui ne sont pas là, qui sont malheureusement partis», dit
une jeune fille de 19 ans.

Assis devant les décombres de la cathédrale de Port-au-Prince, ou
seule la façade rose et sa rosace est encore debout, des milliers
d'haïtiens ont assisté dimanche à une messe de Pâques marquée par le
souvenir du séisme du 12 janvier. Beaucoup de sans-abri des camp sont
venus à la messe. Certains, comme Eddy Charles, restent devant les
grilles de la cathédrale. «Pas belle», explique l'adolescent en
montrant sa chemise fripée. «Mais on croit en Dieu», s'empresse
d'ajouter son ami amputé de la jambe droite.

Pour protéger du soleil le clergé, la chorale et quelques fidèles, une
vaste bâche en plastique a été tendue au dessus de l'autel. «Cette
année, nous fêtons la résurrection avec simplicité», lance aux
catholiques le nouvel archevêque, Mgr Joseph Lafontant. Il se félicite
qu'après le tremblement de terre, le peuple haïtien ait gardé la foi
«Vous êtes comme des rescapés, comme des survivants», ajoute-t-il,
devant une foule endimanchée.

«C'est une catastrophe naturelle, on n'a pas le choix, on doit
accepter», se résigne une jeune fille qui étudie au lycée, avouant que
selon elle, le salut d'Haïti passe «par Dieu... et la communauté
internationale».

«Nous espérons grâce à Dieu que les pays voisins vont nous aider à
reconstruire la cathédrale», déclare Jean-Michelet Daniel, 23 ans, un
grand crucifix suspendu autour du cou. Toutefois, malgré sa foi le
jeune homme admet son désespoir «Nous les jeunes, nous n'avons pas
d'avenir». Sa mère est morte pendant la catastrophe et il se retrouve
sans revenu, à devoir élever son petit frère de six ans dans un camp.

N/ Radio Métropole Haïti




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